Créer votre propre entreprise fait partie de vos ambitions ? Bonne nouvelle, de nombreuses aides existent en Wallonie. Mais lancer son entreprise n’est pas forcément chose aisée. Les 5 premières années de vie d’une entreprise sont souvent les plus dangereuses. Il y a une prise de risque évidente. Cela nécessite de l’énergie et des compétences spécifiques qui ne sont pas toujours au rendez-vous. Une autre solution existe, la transmission d’entreprise. Y avez-vous déjà pensé ?
Encore fort peu connue des porteurs de projets, la reprise d’une société existante peut être une solution pour se lancer. D’après les chiffres de l’Institut wallon de la statistique (Iweps), publiés en mai dernier, près de 10 000 PME seraient potentiellement à remettre d’ici 2020-2025.
Souvent, Ce sont des patrons-propriétaires approchant de l’âge de la retraite qui n’entrevoit pas de transmission intrafamiliale. Ce qui implique qu’un nombre important de ces entreprises est malheureusement liquidé chaque année, faute de repreneurs. Une des raisons à cela, « les entrepreneurs ne s’y prennent pas suffisamment à l’avance. L’idéal est cinq ans car une fois le repreneur trouvé, il faut encore compter 18 mois. », explique Pauline Feront, conseillère à la Sowaccess.
La transmission d’entreprise peut donc être une bonne solution tant pour le repreneur que pour celui qui souhaite voir son entreprise continuer à grandir malgré son départ. En effet, quand une entreprise est transférée, on observe que le taux de faillite est sensiblement inférieur à celui de celles qui se créent. « Tout simplement parce que lorsque l’on reprend une société, on a gagné cinq ans. Les cinq premières années d’une entreprise sont les plus risquées », souligne Pauline Feront, conseillère à la Sowaccess.
Afin de mettre en relation les cédants et les candidats-repreneurs, la Sowaccess organise d’ailleurs une « semaine de la transmission » : http://www.semainedelatransmission.be/
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